Super son à (re)découvrir accompagnant l'avant dernier épisode ! A cliquer d'urgence !

Rarement une série aura ainsi réussi à s'émanciper de son contexte - en l'occurrence le diagnostique différentiel en milieu hospitalier... (sick...) - pour raconter de vraies histoires et traiter des sujets de fond sur la vie et la façon de l'aborder. Presque philosophiques, voir métaphysiques les sujets abordés au fil des épisodes, parce qu'ils nous confrontent à notre quotidien et nos propres questionnements, nous touchent au plus profond de nous même.

L'émotion est souvent au rendez-vous, et durant ces huit saisons les scénaristes sont parvenus à nous surprendre par la manière dont ils l'ont suscitée. Qui aurait cru que ce personnage aussi antipathique de prime abord aurait pu autant nous émouvoir ? Qui aurait cru que House, associable primaire, égoïste et manipulateur puisse éprouver la moindre empathie ? House pour qui chaque cas ne représente qu'une énigme de plus à résoudre, privilégiant de loin l'analyse logique aux rapports humains et évitant au maximum les contacts avec les patients, pouvait il avoir un cœur ? Et surtout était-il capable de se dévoiler enfin aux autres ? Pouvait-il changer et montrer enfin qu'il pouvait faire preuve d’altruisme sans pour autant dénaturer ce qu'il était ? C'était tout le challenge du personnage mais aussi des scénaristes qui auront réussi à nous offrir un final à la hauteur de leur travail sur ces huit années ; à la hauteur de ce personnage hors du commun qu'ils auront développé au fil du temps et surtout à la hauteur de nos attentes.

C'est certain, Hugh Laurrie restera à jamais marqué par ce personnage décalé aux répliques cinglantes. A la fois cynique, grossier, arrogant, imbus de lui même et pourtant si touchant. Hugh Laurie est et restera Grégory House !

Adieu House et bon vent !

Goodbye "House" !
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